De fait, si le phénomène a été galvaudé et est souvent caricaturé, il n’en recouvre pas moins une réalité.
Alors que les premières décennies de nos vies sont animées par le challenge de construire son travail, son cercle familial, son identité sociale, à partir de 35, 40, 50 ans une deuxième phase de vie dessine qui souvent laisse place au sentiment d’être chahuté de tous les côtés, à une envie viscérale de tout changer, au besoin impérieux de redevenir maître d’une vie qui au gré des évènements personnels, familiaux ou professionnels semble parfois nous échapper, voire au constat que la réalité que l’on vit n’a pas grand-chose à voir avec nos rêves de jeunesse.
Alors oui, c’est désagréable et on a vite fait d’appeler cela une crise. Mais en vérité, cette furieuse envie de changement, est le symptôme qu’une période de mue a débuté, d’une transition qui ouvre la porte à une nouvelle étape de la vie.
Alors plutôt que de faire l’autruche en se disant que ça finira par passer ou de changer de coupe de cheveux, de job ou de conjoint ou les trois à la fois, mon conseil, c’est :
- d’accueillir cette transition,
- d’écouter ce que notre soi a envie de nous dire
- et de faire de cette intense période de questionnement l’opportunité de la découverte
d’un nouveau champ des possibles.
C’est ce que propose la prochaine Pause « S’écouter pour se (re)trouver »,
du 2 au 5 février 2023 au cœur de la campagne isarienne (dans l’Oise ;-))
Trois jours de pause dédiés à savoir où vous en êtes dans votre transition,
gagner en clarté sur ce qui se joue, et vous préparer à des lendemains nouveaux.
Agnès Sroka